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Un impact sur 3 générations de femmes
Prescrit à environ 200 000 femmes enceintes pour prévenir les avortements spontanés et les hémorragies gravidiques, le Distilbène (diéthylstilbestrol ou DES, estrogène de synthèse) a été à l’origine de nombreuses anomalies chez les filles exposées in utero : adénocarcinome précoce du vagin ou du col utérin, malformations utérines, infertilité, fausses couches, accouchements prématurés. Plus de 30 ans après l’arrêt des prescriptions, le Distilbène peut-il encore avoir un impact sur la santé des générations suivantes ? Oui, selon l’étude menée par l’Association Réseau D.E.S. France sur 3 générations : les mères (1re génération) qui ont pris du DES, leurs filles (2e génération) exposées in utero, et les enfants de ces filles (3e génération). L’étude révèle des anomalies chez les enfants de 3e génération (atrésie de l’œsophage, infirmités motrices cérébrales liées à un taux plus élevé d’enfants prématurés, suspicion de malformations cardiovasculaires). Elle met aussi en évidence un risque de cancer du sein multiplié par 2 et des troubles psychologiques plus fréquents pour les filles de 2e génération. Un élément rassurant toutefois : l’absence de malformations génitales chez les petites-filles « Distilbène ». Mais quels risques sur la prochaine génération ?
Chronologie
– 1948 : premières prescriptions de DES.
– 1953 : inefficacité du DES établie.
– 1970 : mise en évidence d’un lien entre la prise maternelle de DES et la survenue de cancersgynécologiques.
– 1977 : notification de la contre-indication chez la femme enceinte.
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