Sous le soleil, pas exactement

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Publié le 26 juin 2020
Par Christine Julien
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Autres temps, autres mœurs. Quand, en 1967, Anna Karina chante Sous le soleil exactement, pas à côté, pas n’importe où… juste en dessous, la mode est aux bikinis et à la graisse à traire qu’utilisent les agriculteurs pour protéger leurs mains et les pis des vaches. Dans les années 1970, il est de bon ton d’avoir bon teint. C’est ainsi que toute une génération en bord de mer a vécu les cloques gigantesques dans le dos, les frissons des insolations, mais aussi les plaisirs de l’insouciance des facteurs de risque cancéreux. L’ami soleil est toutefois un grand criminel. Même si de nouveaux traitements ont amélioré la prise en charge des mélanomes cutanés, ces cancers à risque de métastases et de décès imposent la prudence (lire patho p. 29).

Outre la protection physique, des vêtements et pas seulement une crème protectrice, encouragez les adeptes des activités au soleil à s’auto-examiner et à profiter des campagnes de dépistage organisées par les dermatologues. L’été s’installe avec l’arrivée des résultats du BP tant attendu. Pas d’examen cette année, mais une évaluation en contrôle continu. Quand Anna Karina interprétait la chanson de Serge Gainsbourg, d’autres étudiants voyaient aussi leur examen supprimé. C’était en 1968. En attendant le plaisir de vous revoir en septembre, passez un agréable été sous le soleil mais protégés, et portez-vous bien !

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