Raisonnement grippé

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Publié le 25 octobre 2017
Par Christine Julien
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Vous connaissez peut-être des personnes qui, enfant, ont « attrapé » la polio ou qui ont une BPCO, un diabète, voire un bébé ou des grands-parents âgés. Dans tous les cas, vous côtoyez des gens fragiles au comptoir. Lorsqu’un vaccin existe, ne pas le faire, c’est prendre le risque de contracter une maladie infectieuse et de la transmettre. Mais quel est-il pour un professionnel de santé ? Certains argumentent avec « On nous cache des choses, les vaccins ne sont pas si sûrs, le profit, toujours le profit [des labos ]… » C’est vrai, mieux vaut décider avec toutes les infos en main. C’est pour cela que nous avons interrogé le professeur Gherardi, qui a mené les recherches sur les adjuvants aluminiques (lire décryptage p. 11). Même si les résultats méritent des approfondissements, comme il le dit lui-même, rien ne remet en cause l’intérêt de la vaccination. D’autant plus pour un professionnel de santé, qui se doit de protéger les plus fragiles. Au comptoir, chez le médecin, à l’hôpital ou en maison de retraite, l’adage « En premier ne pas nuire » ne peut-il être étendu au risque de contamination ? En attendant l’arrivée de la grippe, protégez, vous et les autres, et portez-vous bien !

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