Quels conseils donner au patient ?

Les règles hygiénodiététiques

– Des mesures hygiénodiététiques simples peuvent faire disparaître les symptômes (palpitations) : limiter ou, mieux, supprimer les excitants (café, tabac…), éviter l’alcool.

L’activité physique n’est pas interdite mais elle doit rester modérée. Une vie calme et une durée de sommeil suffisante sont préférables.

Les palpitations l’angoissent

– Il est indispensable de rassurer le patient qui vient demander un conseil lorsqu’il perçoit désagréablement les battements du coeur dans la poitrine. Le plus souvent, il s’agit d’extrasystoles ou d’une tachycardie sinusale. Après avoir rassuré le patient, il faut néanmoins lui suggérer de faire enregistrer un ECG, si possible alors qu’il est symptomatique : le trouble rythmique pourra être ainsi précisément identifié et, si nécessaire, traité.

Les examens complémentaires l’effraient

– Dans la majorité des cas, un bilan non invasif (Holter, échocardiographie Doppler cardiaque, ECG d’effort) est suffisant.

Ces examens peuvent être pratiqués de façon ambulatoire.

Le diagnostic et le traitement d’un grand nombre de troubles rythmiques peuvent être faits sans hospitalisation.

– Tenir à jour le carnet de suivi INR dont la fréquence de contrôle est bimensuelle.

Le patient a lu la notice

– Une longue liste d’effets indésirables potentiels figure sur la notice d’utilisation des médicaments antiarythmiques. Insister sur le fait que ces effets restent rares. Par prudence, tout nouveau symptôme cardiaque ou extracardiaque doit cependant motiver la consultation rapide du médecin ou du cardiologue traitant.

Se former aux gestes qui sauvent

– La famille du patient, les amis et relations peuvent suivre des cours de secourisme afin d’être formés à la technique du massage cardiaque et du bouche-à-bouche.