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Chaleur dans la pharmacie

Il fait + 32 ° C dans l’officine aujourd’hui. Cynthia a lu sur les réseaux sociaux que « la pharmacie devait obligatoirement être équipée d’un système de climatisation ». Cette affirmation est-elle exacte ?

Non. L’article R. 4222-1 du Code du travail dispose simplement que le lieu de travail prévoit un renouvellement d’air sans préciser les modalités de celui-ci. Le Code ajoute que le local doit contenir des ouvrants donnant directement sur l’extérieur. Aucun texte de loi n’établit de température maximale pour les locaux de travail. Cependant, la norme NF X35-203/ISO 7730 relative au confort thermique précise les seuils suivants :

– dans les bureaux : + 20 à + 22 °C ;

– dans les ateliers pour une activité physique moyenne : + 16 à + 18 °C.

L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) considère qu’au-delà de + 30 °C pour un salarié sédentaire et de + 28 °C pour un travail nécessitant une activité physique la chaleur peut constituer un risque pour les salariés. Il ajoute que le travail par fortes chaleurs, notamment au-dessus de + 33 °C, présente des dangers. Les salariés placés dans cette situation peuvent, sous conditions, exercer leur droit de retrait. Au-delà du droit des salariés, une chaleur excessive s’avère délétère pour les produits de santé dispensés dans l’officine.