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Pesticides, antiparasitaires : rappeler les règles de bon usage
Trois ménages français sur quatre ont utilisé au moins un pesticide (produits phytopharmaceutiques, biocides…) au cours des douze derniers mois, en majorité des antiparasitaires pour animaux de compagnie (61 %), mais aussi des répulsifs corporels (12 %), des antipoux (7 %) ou encore des produits pour lutter contre les acariens (4 %). Qu’en est-il de leur bon usage ? Globalement, pas terrible, selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), qui s’appuie sur l’enquête Pesti’home* publiée ce 7 octobre. Cette enquête évalue les conditions d’utilisation, de stockage et d’élimination de ces produits, pour ensuite évaluer l’exposition des populations. Si 84 % des ménages déclarent lire toujours les recommandations portées sur les emballages des antipoux et 73 % déclarent les suivre toujours, les utilisateurs sont de moins bons élèves pour l’application des autres produits. Notamment les antiparasitaires externes pour animaux, pour lesquels le port de gants n’est pas respecté dans 85 % des cas et l’aération des lieux fermés après application ou le respect d’un délai de ré-entrée rarement mis en œuvre après usage (88 % des utilisateurs déclarent ne jamais attendre avant d’entrer dans la pièce et 87 % des ménages n’aèrent jamais la pièce après application).
Pour l’Anses il est donc nécessaire de mieux informer le grand public sur les conditions d’utilisation, de stockage et d’élimination de ces produits. Les pharmaciens doivent en particulier rappeler aux propriétaires d’animaux domestiques les conditions d’application figurant sur la notice et l’emballage des antiparasitaires. Les fabricants devront quant à eux renforcer et adapter leur communication, et les pouvoirs publics et collectivités locales sensibiliser les utilisateurs à des circuits d’élimination adaptés aux pesticides pour qu’ils ne se retrouvent pas dans les poubelles ou les éviers. Ni dans les cartons Cyclamed.
* Enquête menée par l’Anses sur 1507 ménages répartis sur 150 communes de France métropolitaines préalablement tirées au sort, ayant répondu à un questionnaire entre le 5 juillet et le 12 novembre 2014.
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