Mesurer son taux de monoxyde de carbone motive l’arrêt du tabac

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Publié le 1 juin 2002
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Outils d’aide à l’arrêt du tabac, les analyseurs de taux de monoxyde de carbone (CO) dans l’air expiré devraient bientôt être plus présents dans les cabinets médicaux et les pharmacies. C’est, en tout cas, le sens de l’appel fort lancé lors des 4es Rencontres nationales « La femme et le tabagisme » qui viennent de se tenir à Nîmes. « Il faut populariser la mesure du monoxyde de carbone comme a été popularisée l’utilisation de l’alcootest », estime le Pr Michel Delcroix, président de l’association « Périnatalité, prévention, recherche, information », organisatrice de ce colloque.

Le dosage du CO dans l’air expiré est le moyen le plus facile de mesurer l’intoxication tabagique : comme pour un spiromètre, il suffit d’expirer complètement dans l’analyseur et le taux de CO s’affiche. Apparus en Europe il y a dix ans, ces analyseurs permettent aux fumeurs de prendre conscience de leur degré d’intoxication et, souvent, de décider d’arrêter. D’un coût de 300 à 400 Euro(s), trois modèles sont actuellement disponibles sur le marché français : deux de fabrication britannique, distribués par Eolys et Belfond, le troisième fabriqué par le laboratoire lyonnais FIM Médical. Ils sont déjà largement utilisés par les tabacologues, à l’hôpital et en ville.

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