Les grands départs en vacances

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Publié le 11 juin 2005
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Parce que informer, ouvrir le dialogue avec le patient, c’est aussi développer la confiance, la fidélité, le conseil et les ventes, nous vous proposons, chaque mois, des outils pour relayer dans votre officine un thème de santé publique mis en avant au cours de la journée, de la semaine ou du mois qui lui est consacré.

La période estivale arrive avec son cortège de grands départs en congés. Pour la plupart de vos clients, la voiture sera le mode de transport privilégié. Alors, aidez-les à voyager confortablement et en toute sécurité avec quelques conseils simples et faciles à appliquer.

Malgré la joie du départ, les transports sont parfois synonymes de moments difficiles pour ceux qui sont frappés de cinétose. Fréquent chez l’enfant, le mal des transports a tendance à s’améliorer vers l’âge de 12/15 ans. Cependant, en cas de voyage en bateau, incitez vos clients à se munir d’un traitement. Si seulement 5 % des passagers sont malades en voiture, le pourcentage peut monter à 100 % en cas de mauvaises conditions climatiques en bateau. Outre l’arsenal thérapeutique dont vous disposez et auquel vous aurez recours en fonction de vos patients, n’oubliez pas de rappeler quelques règles de base qui peuvent s’avérer salutaires.

Une prévention qui passe par une bonne nuit de sommeil la veille du départ, un estomac raisonnablement rempli (le jeûne favorise le malaise), en évitant le café, les boissons gazeuses, le vin. Conseillez-leur aussi de réduire les mouvements de la tête, de regarder l’horizon, d’éviter de lire ou de respirer des odeurs fortes (tabac, parfum,cuisine…), de se placer plutôt à l’avant de la voiture (si l’âge du passager le permet) ou, sur le pont d’un bateau, au plus près du centre de gravité.

N’oubliez pas que certains de vos clients voyagent avec leur compagnon à quatre pattes. Rappelez-leur qu’il existe un certain nombre de solutions pour calmer le stress et éviter les désagréments du transport.

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Enfin, il est capital d’informer vos patients des risques qu’ils encourent s’ils prennent le volant alors qu’ils suivent un traitement comportant des médicaments ayant des effets qui ne sont pas compatibles avec la conduite. Insistez bien sur le fait que ces effets peuvent aussi bien être affaiblissants (endormissement, perte d’équilibre, troubles du raisonnement, temps de réaction allongé…) que stimulants (euphorisants, produits énergisants…). Reproduisez le pictogramme d’alerte présent sur les boîtes des médicaments concernés et affichez-le dans l’officine pour sensibiliser vos clients.

Pour compléter la liste des conseils vous pouvez vous rendre sur le site de la Sécurité routière pour y télécharger deux fascicules utiles : « Préparer son voyage » et « Fatigue et somnolence ».

http://www.securiteroutiere.gouv.fr