Les Français parlent encore peu de leurs troubles sexuels

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Publié le 18 septembre 2010 | modifié le 25 août 2025
Par Véronique Pungier
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Et si les troubles de la sexualité cachaient un diabète ou une maladie cardiovasculaire ? Ces pathologies ne font pourtant pas partie des causes évoquées par les Français pour expliquer leur manque de désir ou un problème d’érection. Les 1 035 personnes interrogées en juin par l’Ifop pour l’institut Lilly évoquent d’abord le stress, les préoccupations, la fatigue, ou encore l’âge. Fatigue, proximité des enfants, soucis liés au travail, problèmes d’argent, maux de tête, excès alimentaires ou d’alcool sont les principales excuses avancées (par ordre décroissant de fréquence) pour éviter un rapport sexuel avec leur partenaire. Un quart reconnaît d’ailleurs avoir déjà masqué un problème sexuel ainsi. L’étude montre aussi que plus d’un tiers des Français préfèrent d’abord discuter directement avec leur partenaire de leurs troubles avant d’en parler à leur médecin (26 %).

« Ne cherchez plus d’excuses »

Afin que les troubles de la sexualité cessent d’être tabous, un camion podium aux couleurs de « Vivre son couple, la sexualité en parler tout simplement » entame le 20 septembre (jusqu’au 2 octobre) une tournée dans sept villes (Lille, Paris, Rouen, Rennes, Bordeaux, Marseille et Strasbourg). Un psychologue et un sexologue de l’Association pour le développement de l’information et de la recherche sur la sexualité (Adirs) écouteront et informeront les visiteurs.

Pour ceux qui ne pourront pas se déplacer, la documentation de cette seconde campagne nationale peut aussi être consultée sur www.vivresoncouple.com. Des Français également sensibilisés par le slogan « Ne cherchez plus d’excuses ! » signant les spots diffusés à la télévision depuis le 30 août.

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