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Coqueluche : l’éternel retour
Qui l’eût cru ? 32 % des adultes présentant une toux depuis plus de sept jours souffrent de la coqueluche. Une étude menée conjointement par l’Institut Pasteur, l’Aide à la médecine préventive et la faculté de médecine Necker auprès de quatre-vingt médecins généralistes de la région parisienne confirme l’importance du phénomène.
60 % des malades porteurs de Bordetella pertussis (photo) ont été vaccinés et 33 % ont développé l’infection dans l’enfance. « On peut effectivement avoir plusieurs fois la coqueluche, l’immunité vaccinale ou infectieuse n’étant pas définitive », confirme Nicole Guiso (Institut Pasteur). Et de rappeler que la coqueluche est chaque année responsable du décès de nourrissons de moins de deux mois contaminés par les adultes avant la primo-vaccination.
L’introduction en 1998 d’un rappel avec le vaccin acellulaire chez les 11-13 ans n’a donc pas suffi à régler le problème. A quand donc la systématisation de la vaccination anticoquelucheuse chez l’adulte ? En attendant, Nicole Guiso fait appel à la vigilance des professionnels de santé : « Il faut penser coqueluche chez l’adulte dès qu’une toux se prolonge sans raisons apparentes. » Si le diagnostic est confirmé par la sérologie, un antibiotique est recommandé pendant 21 jours (durée de l’incubation).
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