Automédication : ce que veut le consommateur européen

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Publié le 29 juin 2002
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Selon une enquête Ipsos/AESGP réalisée en 2002 auprès de 1 268 Européens à la sortie de pharmacies*, le conseil est jugé très utile dans 65 % des cas. L’image du pharmacien en ressort de façon positive mais il est à noter que les Européens en attendent plus d’informations, surtout pour les nouveaux produits et concernant les prix pour des produits équivalents. 71 % déclarent cependant ne pas demander d’informations au pharmacien lors d’achat d’OTC. La raison ? Ils connaissent déjà le produit ou la marque désiré (61 %).

L’acheteur de produit OTC est une femme dans les deux tiers des cas. Au total, une personne sur cinq sort de l’officine avec un produit d’automédication. Pour 83 %, la décision d’acheter est prise avant même d’entrer. Seuls 12 % ont complété l’ordonnance par un produit OTC en plus. Enfin, un Européen sur deux déclare avoir été influencé par l’avis d’un professionnel de santé. En revanche, la publicité ne semble pas avoir la cote : 8 % seulement déclarent qu’elle a guidé leur choix.

* Menée en France, Italie, Finlande, Allemagne, Espagne et Royaume-Uni, à l’initiative de l’Association européenne des fabricants de spécialités grand public (AESGP).

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