Antiparasitaires : bien les délivrer

Dans un communiqué publié le 13 avril 2018, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail) a émis des recommandations de bon usage des antiparasitaires vétérinaires. Elle y rappelle notamment que « les autorisations de mise sur le marché des médicaments vétérinaires sont délivrées pour une espèce animale donnée ». Il est également recommandé d’éviter le contact avec les animaux traités afin d’éviter la survenue d’effets indésirables.

Par ailleurs, lors d’une dispensation d’antiparasitaires externes, quelques règles s’imposent :

• demander l’espèce de l’animal à traiter (pyréthrinoïdes tels que la perméthrine contre-indiqués chez le chat) ;
  
  
• demander l’âge de l’animal à traiter, certaines molécules n’étant pas indiquées chez les chiots et chatons en raison de leur toxicité ;
  
  
• demander son poids afin d’adapter le dosage ;
  
  
• ou encore vérifier l’état gestationnel (gestation, lactation).

Plusieurs spécialités antiparasitaires sont disponibles en pharmacie sans ordonnance, notamment :

• à base de fipronil : Frontline, Effitix ;
  
  
• à base d’imidaclopride : Advantage (pour les chats > 8 semaines) ;
  
  
• à base d’imidaclopride + fluméthrine : Seresto (pour les chiens > 7 semaines et les chats > 10 semaines) ;
  
  
• à base de perméthrine : Defendog, Pulvex (CI chez le chat, pour les chiens > 2 mois)

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