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Nouvelles recommandations nutritionnelles : de l’iode pour les femmes enceintes ou allaitantes

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Nouvelles recommandations nutritionnelles : de l’iode pour les femmes enceintes ou allaitantes

Publié le 26 juin 2019
Par Anne-Hélène Collin
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Les apports nutritionnels en vitamine B9, en fer et en iode sont insuffisants chez les femmes enceintes ou allaitantes. Ils sont également insuffisants en vitamines A et C pour les femmes allaitantes, note l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire, de l’environnement et du travail (Anses) dans un avis publié le 25 juin

Pour couvrir ces apports, l’agence recommande aux femmes enceintes ou allaitantes d’enrichir leur alimentation en légumes et légumineuses (vitamine B9), certaines viandes, poissons et fruits de mer (fer), poissons gras, jaune d’œuf et produits laitiers (iode).

Les femmes allaitantes  trouveront dans les fruits et légumes une source de vitamine C et de ß-carotène, et dans le jaune d’œuf, les fromages, le beurre et la crème fraîche une source de vitamine A. 

Ces recommandations peuvent être étendues aux femmes en âge de procréer « sans attendre d’être enceintes afin d’assurer dès la conception un statut nutritionnel satisfaisant et compatible avec les besoins du fœtus et de la mère ».

Dans son avis, l’Anses porte une attention particulière à l’iode, dont les apports moyens chez la femme enceinte représentent moins de 50 % des apports satisfaisants, alors qu’une déficience peut entraîner des altérations ou des retards dans le développement neurologique de l’enfant. D’autant que l’absorption de l’iode peut être limitée par la consommation d’isoflavones œstrogéniques (exemple : haricots de soja) et de polluants, et que « les produits laitiers biologiques contiennent environ 45 % de moins d’iode que les produits laitiers standards ».  Dans cet optique, en plus de ces conseils sur l’apport nutritionnel, l’Anses recommande un suivi du statut en iode des femmes enceintes ou allaitantes.

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Par ailleurs, pour compléter ses recommandations nutritionnelles pour la population générale adulte, l’Anses a émis trois autres avis pour les populations spécifiques : maintien de l’importance d’une diversification du nourrisson entre 4 mois révolus et pas après 6 mois, réduction de la consommation de sucre et notamment des boissons sucrées et des pâtisseries, biscuits ou gâteaux proposés au goûter chez les enfants de 4 à 17 ans, promotion d’une activité physique adaptée chez les personnes âgées, quitte à « diminuer légèrement les portions pour certains aliments sauf les fruits, légumes, poissons, mollusques, crustacés et féculents complets » s’il n’est pas possible d’augmenter l’activité ou de réduire les temps de sédentarité.