Maladies cardiovasculaires : Nord contre Sud

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Publié le 3 octobre 2020
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La mortalité prématurée et le nombre d’années potentielles de vie perdues prématurément (APVPp) par suite d’une maladie cardiovasculaire connaissent d’importantes disparités territoriales. C’est ce qui ressort d’une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 29 septembre 2020. En se basant sur les données de mortalité 2013-2015, les auteurs ont établi que plusieurs départements des régions Hauts-de-France et Grand Est avaient des taux d’APVPp supérieurs d’au moins 25 % au taux national. A l’opposé, l’Ile-de-France, l’est de la région Auvergne-Rhône-Alpes et la Haute-Garonne se situent systématiquement dans des taux inférieurs ou dans la moyenne nationale. Des taux d’APVPp plus importants au Nord qu’au Sud sont également retrouvés pour l’accident vasculaire cérébral. Toutes ces disparités concordent avec la distribution des facteurs de risque cardiovasculaire modifiables. A prendre en compte pour les actions de dépistage et de prévention.

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