L’aspartame refait parler de lui

Publié le 17 janvier 2011
Mettre en favori

C’est la publication de deux études européennes qui refait planer le doute sur l’aspartame. La première évoque de nouveau un potentiel cancérigène de l’édulcorant tandis que la seconde évoque un risque d’accouchement prématuré augmenté de 78 % chez les femmes enceintes consommant plus de 4 canettes de soda light par jour (35 % pour 2 à 3 canettes). Après que l’Agence nationale de sécurité alimentaire (Anses) a annoncé se pencher sur ces résultats pour éventuellement émettre de nouvelles recommandations, le Pr Narbonne, expert de l’Anses, a déclaré ce matin au journal France Soir qu’il conseillait l’arrêt immédiat de ce type de consommation, les risques de l’aspartame étant selon lui supérieurs à ses bénéfices. Il évoque par ailleurs le caractère obsolète des tests officiels actuels d’homologation des produits alimentaires qui ne détectent pas les marqueurs de cancérogénèse. La modernisation de ces outils est en cours. Elle devrait être effective d’ici « quatre à six ans ».

Publicité