Des fruits, des légumes et du sport bons pour le cœur

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Publié le 8 avril 2017 | modifié le 6 septembre 2025
Par Anne Drouadaine
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Fin mars, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié des fiches mémos afin de guider les professionnels de santé dans l’évaluation et la prise en charge du risque cardiovasculaire chez les patients dyslipidémiques. Elle y précise que la prise en charge (quel que soit le niveau de risque), doit obligatoirement débuter par des modifications du mode de vie. Outre l’arrêt du tabac, la lutte contre la sédentarité physique est préconisée. Ainsi, tout patient devrait être encouragé à augmenter progressivement son niveau d’activité. Chez l’adulte, un exercice physique pendant au moins trente minutes est recommandé. Il doit être pratiqué régulièrement afin de cumuler au moins cent cinquante minutes par semaine d’activité d’intensité modérée ou soixante quinze minutes d’activité d’intensité élevée. La HAS préconise une alimentation adaptée à chaque patient, en évitant les régimes trop restrictifs : « La négociation d’objectifs simples, peu nombreux et adaptés à chaque patient est la clé du succès et de la pérennisation du nouvel équilibre alimentaire. » Réduisant fortement le risque cardiovasculaire, une alimentation de type méditerranéen est indiquée, tout comme la consommation de poisson deux à trois fois par semaine. Les aliments à éviter et à privilégier sont indiqués en cas d’hypercholestérolémie isolée, de dyslipidémie mixte ou d’hypertriglycéridémie sévère.Enfin, la HAS met en garde contre les compléments alimentaires à base de levure de riz rouge (contenant de la monacoline K ou lovastatine) d’efficacité faible et exposant à des évènements indésirables similaires à ceux des autres statines.§

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