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Compléments alimentaires : 30 % sont non conformes
Face à une offre pléthorique (plus de 2 000 références) de compléments alimentaires, le pharmacien est confronté à un choix de référencement. « Avec l’entrée en vigueur de la directive européenne, la responsabilité professionnelle du pharmacien est engagée si les produits qu’il a référencés ne sont pas conformes », rappelle Loïc Bureau, expert en nutraceutique. Selon lui, 30 % des produits du marché posent des problèmes (ingrédients non autorisés, dépassement des apports journaliers recommandés, denrées falsifiées, revendications exagérées…).
Quelques informations essentielles à connaître : les apports journaliers recommandés sont des valeurs de référence et doivent figurer sur l’étiquetage des produits.
Les apports nutritionnels conseillés varient selon l’âge, le sexe et l’état physiologique. « Ce sont eux qui doivent servir de base pour un conseil éclairé et adapté », souligne Loïc Bureau. Bien conseillé (à consommer au milieu d’un repas pour respecter la physiologie de la nutrition) et bien utilisé, le complément alimentaire constitue un facteur d’équilibre sur le plan nutritionnel, mais n’a pas de vocation thérapeutique.
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