Campagne : Prendre en charge le patient psoriasique dans sa globalité

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Publié le 28 octobre 2006
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La troisième édition de la Journée mondiale du psoriasis, le 29 octobre, se présente comme le porte-parole de 125 millions de personnes touchées par la maladie à travers le monde. Si cette journée se veut le point d’orgue d’une série de manifestations à visée informative (journées portes ouvertes dans certains hôpitaux…), elle ne doit pas faire oublier toutes les actions menées par l’Association pour la lutte contre le psoriasis (APLCP). Avec à la clé l’ouverture prochaine d’une Ecole du psoriasis à Nice, où participera une équipe pluridisciplinaire composée, entre autres, de dermatologues, de rhumatologues et de psychologues. Car le psoriasis ne touche pas seulement la peau, 30 % des patients souffrant également de rhumatisme psoriasique. Les patients se heurtent aussi à l’aspect peu esthétique des plaques et doivent subir le rejet de leurs contemporain qui craignent la contagion, faute d’information. L’APLCP se bat donc pour une meilleure connaissance du psoriasis par les patients, mais aussi par leur entourage. Objectif : éviter l’isolement social de certains malades. L’APLCP a aussi la volonté d’intervenir en amont sur la formation des professionnels de santé : sensibilisation des étudiants en médecine sur l’impact dévastateur de la maladie, informations auprès des élèves infirmières… Pour les pharmaciens, un projet de conférence est en cours de concrétisation.

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