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BRIGITTE JOLIVET, présidente de l’Association française des intolérants au gluten (Afdiag)

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Publié le 11 juin 2011 | modifié le 19 août 2025
Par Géraldine Galan
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Avec les moyens d’information actuels, il n’est pas rare que les patients soient tentés de poser eux-mêmes un « diagnostic » sur leurs symptômes. Lorsqu’une intolérance au gluten est soupçonnée, le premier réflexe doit être de consulter un médecin. Le diagnostic consiste en un dosage d’anticorps spécifiques, les anti-transglutaminases, suivi, lorsqu’il est positif, d’une biopsie duodénale. Il doit être posé le plus précocement possible afin d’instaurer un régime sans gluten, nécessaire à la bonne santé du patient. Ce régime doit être strict et respecté à vie. En revanche, plusieurs éléments justifient l’importance de ne pas démarrer ce type de régime sans avis médical préalable accompagné d’un dosage sanguin. En effet, l’éviction de la majorité du gluten alimentaire a pour conséquence de faire chuter le taux des éventuels anticorps spécifiques et retarde donc le diagnostic qui nécessite alors la réintroduction du gluten pendant un certain temps afin que ce taux remonte. Par ailleurs, le régime sans gluten doit impérativement être strict, il nécessite beaucoup de rigueur et une bonne connaissance de l’alimentation puisque la moindre petite quantité de gluten peut entretenir l’inflammation et la disparition des villosités intestinales, même en l’absence de symptôme. A terme, cette exposition chronique au gluten même très faible, peut parfois dégénérer en lymphome.

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