Alimentation : Su.Vi.Max livre ses premiers résultats épidémiologiques

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Publié le 13 juin 2003
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Pour ménager le suspense jusqu’au 21 juin, date à laquelle seront dévoilés les résultats sur l’impact d’un apport supplémentaire en vitamines et minéraux antioxydants dans la prévention des cancers et des maladies cardiovasculaires, l’étude Su.Vi.Max livre ses premiers enseignements épidémiologiques.

Grosse surprise, sur les 13 017 volontaires, 45 % des hommes âgés de 45 à 60 ans sont en surpoids (contre 18 % pour les femmes), avec une augmentation significative de l’obésité. En effet, 12 % de ces messieurs sont considérés comme obèses au terme de l’étude, alors qu’à son début ils n’étaient que 8,7 %. Pourtant les apports énergétiques ont diminué entre 1994 et 2003. Doit-on attribuer cette différence entre les sexes à des habitudes alimentaires bien distinctes ? Les yaourts, les légumes et les fruits sont en effet des aliments plus « féminins » que la viande, le pain, le fromage, les féculents ou encore les sodas.

Côté micronutriments, la consommation de vitamine C, stable au cours du temps, est plus élevée chez les cadres que chez les ouvriers et les agriculteurs. Les apports en vitamine E et B12 ont fléchi de 10 %. Plus inquiétant, des « fractions non négligeables de populations » sont en dessous des apports nutritionnels conseillés.

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