Transactions en Nouvelle Aquitaine : le littoral maintient le cap

Le prix de cession moyen dans cette vaste région qu’est la Nouvelle Aquitaine a chuté de 4 points à 78 % du CA HT (source : statistiques Interfimo). Plus qu’ailleurs, il ne faut pas se fier à cette moyenne régionale dont se moque totalement le littoral. De Bordeaux, en passant par le bassin d’Arcachon jusqu’à la côte Basque, les croix vertes des pharmacies s’alignent dans une même perspective de prix reflétant des micromarchés de haute volée : entre 90 et 95 % du CA HT pour le meilleur cru bordelais et jusqu’à 100 % par exemple au Cap Ferret ou en territoire basque, du fait du faible turn-over des officines.

Ces emballements du marché liés à l’effet de rareté disparaissent à mesure que l’on s’éloigne du littoral ou de la grande cité girondine. « Les demandes se reportent sur la périphérie ou la grande couronne bordelaise », précise Jean-Luc Guérin, directeur général de Pharmathèque. Au-delà de ce périmètre, l’attractivité décroît fortement.
En Charente Maritime, le marché présente le même visage. Les acheteurs font un pont d’or aux cédants, à Royan, La Rochelle, à l’Ile de Ré ou à l’Ile d’Oléron. Mais à Poitiers comme à Niort, « les prix s’alignent sur la statistique nationale », précise-t-il. Même constat en Aquitaine, à Dax, Mont-de-Marsan, Pau…  

« En Charente, les prix décrochent davantage en raison du déclin démographique », signale Nicolas Guerrand du cabinet Patrice Manquillet Conseil. A Angoulême, les prix fluctuent en eaux basses, entre 50% et 75% du CA HT en moyenne.

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