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© La faculté de Rouen, comme celle de Caen forme les futurs pharmaciens de la région - Stéphane Leitenberger
Transactions : en Normandie les jeunes s’installent plus rapidement
En parallèle d’une enquête décryptant les cessions d’officines parue dans son édition papier du 15 octobre 2016, Le Moniteur des pharmacies s’est livré à un tour de France pour analyser le marché de la transaction en région. A Rouen, Caen comme dans toute la Normandie, la jeune génération « se met en SEL » avec une certaine impatience.
Bien implanté sur la Normandie, le cabinet Espace ne relève ni un sursaut des volumes ni une poursuite accrue de la baisse des prix en 2016. « Les prix se stabilisent autour de 80 % du chiffre d’affaires hors taxes », indique Gilles Andrieu, responsable de ce cabinet. Le nombre des cessions se maintient d’une année sur l’autre. « Cette constance est liée à la présence des facultés de pharmacie de Rouen et Caen qui fournissent régulièrement un vivier de candidats à l’installation qui, à 80 %, souhaitent rester sur la région », explique-t-il.
Autre atout de cette région : la forte prépondérance des SEL aujourd’hui (47 % des officines normandes en 2015, source : Interfimo), la Normandie ayant été pionnière en termes de créations de SEL dans les années 1990 à 2000. Les cessions de parts de SEL commencent à affluer sur le marché, rendant le marché un peu plus dynamique. Pour le cabinet Espace, leur nombre s’équilibre avec celui des ventes de fonds. « Elles facilitent l’intégration progressive des jeunes diplômés au capital qui mettent le pied à l’étrier plus rapidement, j’installe aujourd’hui davantage de jeunes ayant moins de 30 ans…», raconte Gilles Andrieu.
Une demande concentrée sur les villes universitaires
« A pharmacie identique en chiffre d’affaires, j’ai 10 acheteurs pour un vendeur à Rouen contre un acheteur pour un vendeur à Evreux ou au Havre », précise le responsable du cabinet Espace.
Par ailleurs, les pharmacies touristiques du littoral normand font moins rêver qu’avant et se retrouvent logées à la même enseigne. Si elles présentent une mauvaise rentabilité et/ou des locaux exigus, elles auront du mal à partir. A l’inverse, les affaires de 3 à 4 M€ avec 250 m² et une rentabilité de 14-15 % se vendent vite et à des prix proches des 100 %. Nombre d’entre elles sont d’ailleurs issues de regroupements et transferts assez actifs sur la région.
Lisez aussi l’enquête Les cessions d’officines se réveillent, publiée dans Le Moniteur des pharmacies N° 3146 du 15 octobre 2016.
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