Région toulousaine : une baisse de prix en trompe-l’œil

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Publié le 5 février 2022
Par Francois Pouzaud
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La crise sanitaire a beaucoup ralenti les transmissions et les transactions dans la région toulousaine et les études ont été moins nombreuses que les années passées, constate le cabinet Aspart, membre du groupement CGP.

Le prix moyen exprimé en fonction de l’excédent brut d’exploitation (EBE) retraité s’établit à 6,71 fois l’EBE en 2021 contre 7,28 en 2020. Cette variation ne reflète pas une baisse des prix, mais simplement la moindre représentation dans l’échantillon de pharmacies importantes de la périphérie de l’agglomération toulousaine qui sont particulièrement recherchées. Pour mémoire, ce chiffre était de 6,6 fois l’EBE en 2019, témoignant d’une stabilité du ratio prix/EBE.

Le prix des cessions exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires HT donne un ratio de 88 % (contre 72 % en 2020). Cette hausse s’explique par le fait que quelques pharmacies cédées ont une bonne rentabilité ou se situent en zone de revitalisation rurale (ZRR).

L’apport personnel moyen s’établit à 14 % de la valeur des fonds acquis. Les apports des primoaccédants sont en baisse à 175 k€ au lieu de 200 k€ précédemment. Ce phénomène traduit l’importance croissante des boosters qui pallient la faiblesse des apports qui parfois ne dépassent pas 50 k€.

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Nota bene : pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ?

Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).