Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Vendée : ajustement des prix

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Publié le 27 novembre 2021
Par Francois Pouzaud
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Les ventes constatées par le cabinet Le Roux, membre du groupement CGP, en Loire-Atlantique, dans le Maine-et-Loire et en Vendée en 2020 concernent des pharmacies dont le chiffre d’affaires (CA) oscille entre 0,8 M€ et 5,6 M€. Le rapport moyen entre le prix de vente et l’excédent brut d’exploitation (EBE) retraité est de 7,15 en 2020 contre 7,18 en 2019. Ce dernier continue de s’ajuster à la baisse.

En parallèle, l’expression du prix de vente en rapport du CA HT fait apparaître une moyenne de 80 % pour les cessions connues, chiffre stable par rapport à l’année précédente.

Les transactions concernant les officines de moins de 1 M€ de CA HT sont toujours rarissimes : 1 seule, comme en 2019, recensée par le cabinet Le Roux parmi ses clients.

Le prix moyen des officines dont le CA HT est compris entre 1 M€ et 1,5 M€ (hors centre-ville des grands centres urbains) s’établit à 77 %, contre 74 % un an plus tôt.

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Le marché des officines de plus de 2 M€ et/ou situées en bord de mer attire davantage les acquéreurs malgré des prix de cession élevés, souvent à plus de 100 % du CA HT. Cette tendance inflationniste est soutenue sans surprise par le niveau bas des taux d’intérêt et les boosters d’apport.

Nota bene : Pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ?

Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).