En Paca, la maturité rend stable

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Publié le 22 février 2020
Par Francois Pouzaud
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Le cabinet C2C Pharma, membre du réseau CGP (Conseil gestion pharmacie), implanté dans le Sud, principalement en Provence-Alpes-Côte d’Azur, constate une certaine stabilité des prix sur ce secteur depuis 2014. Celle-ci coïncide avec la prise de conscience des acteurs du marché de l’officine de la nécessité d’avoir des prix de vente en corrélation avec la valeur économique du marché. Ce qui explique les faibles variations du prix de cession moyen des officines d’une année sur l’autre. Tout au moins de celui exprimé en pourcentage du chiffre d’affaires hors taxes. Ainsi, si le prix de cession moyen d’une officine du sud est légèrement supérieur à celui de l’année dernière (1 217 758 € en 2019 contre 1 215 625 € en 2018), il a peu bougé en pourcentage du dernier chiffre d’affaires HT, à 79 % en 2019 contre 78 % en 2018. Le prix moyen exprimé en multiple de l’excédent brut d’exploitation (EBE) oscille davantage sur les deux dernières années écoulées : 6,45 fois l’EBE en 2019, 6,41 fois en 2018 et 6,84 fois en 2017. A nouveau, cette stabilité se retrouve au niveau de l’apport personnel de l’acquéreur qui est équivalent à 26 % du prix de vente en 2019 et à 25 % en 2018.

Nota bene : Pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ? Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).

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