Bretagne : les prix remontent

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Bretagne : les prix remontent

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Publié le 16 avril 2018
Par Francois Pouzaud
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L’augmentation du nombre des transactions de pharmacies en Bretagne se confirme en 2017. « La confiance des acheteurs, chahutée en 2015, est depuis plusieurs mois au rendez-vous », observe, dans son portefeuille, le cabinet Cohesio, membre du groupement CGP . Du fait d’une offre ragaillardie, le marché breton enregistre même une légère hausse des prix de cession par rapport à 2016 avec, en moyenne, une valorisation en multiple de l’EBE* qui augmente de 0,2 point, passant ainsi de 6,8 à 7 fois l’EBE. En pourcentage du CA HT, le prix moyen gagne environ 1 point (79 %).  L’apport nécessaire s’est élevé en moyenne à plus de 25 %.

Les disparités entre prix de cession persistent selon le volume d’activité et la situation géographique. Les officines avec un CA HT inférieur à 1,5 M€ (soit 43 % des transactions) se sont vendues en moyenne 6,7 fois l’EBE (66 % du CA HT). L’apport personnel pour acquérir ce type de bien est de 33 %. Il tombe à 18,5 % du prix d’acquisition pour des transactions d’officines de CA HT supérieur à 1,5 M€ et valorisées à 7,26 fois l’EBE (et à 90 % du CA HT). Selon Cohésio, la tendance haussière des prix pourrait se poursuivre en 2018 sur un marché breton qui souffre d’une pénurie de vendeurs.

* Pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ? Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).

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