Bourgogne-France-Comté : la bonne tenue des prix des pharmacies

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Publié le 4 septembre 2021
Par Francois Pouzaud
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Les cessions des officines de Bourgogne-Franche-Comté en 2020 ressortent, selon le cabinet d’expertise comptable Cléon Martin Broichot, membre du groupement CGP, à un prix moyen de 6,78 fois l’excédent brut d’exploitation (EBE)*, soit une très légère diminution de ce coefficient par rapport à 2019. Ce chiffre est en cohérence avec les années précédentes puisque le prix de cession moyen dans cette région représentait 6,84 fois l’EBE en 2019 et 6,61 en 2018. Ce coefficient clé varie en 2020 de 6,76 à 6,84 corrélativement à la taille de l’officine.

Avec le recul, il apparaît que la crise sanitaire n’a pas impacté les transactions. En effet, ce cabinet, comme le reste du réseau CGP, constate un nombre de cessions équivalent à 2019. En pourcentage du chiffre d’affaires hors taxe (CA HT), le prix gagne 2 points à 82 %. Une hausse à nuancer. Si la crise du Covid-19 et les incertitudes qu’elle génère à moyen terme (durée, conséquences de la baisse des pathologies saisonnières, etc.) permettent à certains acquéreurs de bénéficier d’une meilleure marge de négociation, il n’en est rien pour les pharmacies de plus de 2 M€ dont le marché est clairement aux mains des vendeurs.

* Nota bene : pourquoi utiliser l’EBE retraité de l’acquéreur ?

Dans le cadre d’un projet d’acquisition et pour faciliter les projections de l’acquéreur, il est plus pertinent d’exprimer le prix de cession en multiple de l’EBE, déduction faite de la rémunération du titulaire acquéreur, charges sociales incluses (sur la base d’un coefficient 600).

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