Transactions : Lyon tient la corde

A Lyon, le marché est actif, en particulier dans les communes de l’Ouest lyonnais qui sont très résidentielles (Charbonnières-les-bains, Ecully, Tassin-la-Demi-Lune…) et sur Lyon, dans les 3^e, 5^e et 6^e arrondissements. « Les affaires de plus de 2 millions d’euros sont les plus recherchées et partent encore à des prix élevées, en moyenne à 85 % du CA HT », indique Hervé Ferrara de Pharmacessions.
 
En revanche, les petites officines de l’hypercentre de Lyon (1^er et 2^e arrondissements) ne trouvent plus preneurs, quel que soit le prix. Elles sont jugées par les acquéreurs comme présentant trop de risque. Le marché lyonnais est donc à scruter à la loupe pour sélectionner les bonnes affaires avec du potentiel. Et pour trouver la perle rare, les acquéreurs ont intérêt à recouper leurs recherches avec celles sur l’immobilier. En effet, selon une récente étude de Meilleursagents.com comparant 11 grandes métropoles françaises, portant sur l’analyse de leurs performances passées et l’étude approfondie de leurs fondamentaux de marché (emploi, démographie et travaux d’infrastructure), Lyon est la grande ville qui offre les plus belles opportunités d’investissement et perspectives de plus-values.
 
Mais pour ceux qui souhaitent fuir le tohu bohu des grandes villes, les « bons coins très recherchés sont la Haute-Savoie avec le grand Annecy (comprenant Annecy et les communes proches) et l’axe Grenoble-Lyon car bien desservi par l’autoroute avec la montagne à 1 heure et Genève à 1 heure 30 », signale Hervé Ferrara. Mais il faut être prêt à mettre le prix, entre 85 % et 90 % du CA HT !