RSE : ce qu’il faut faire pour être un pharmacien plus écolo [Vidéo]

Gestion des déchets plus vertueuse, transparence de l’information sur tous les médicaments, engagement des équipes sur une démarche globale RSE (responsabilité sociétale des entreprises)…, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) regorge d’idées pour rendre l’avenir des pharmacies plus vert.

Etudiante en 6^e année de pharmacie à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) et vice-présidente en charge de la transition écologique et de la santé environnementale au sein de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), Clara Mourgues est la porte-parole des étudiants en pharmacie sur les questions d’écologie auprès des institutions, comme les syndicats, l’Ordre national des pharmaciens et/ou les décideurs politiques. Elle manage un réseau d’étudiants issu des 24 facultés de pharmacie en France qui organise des événements autour de l’écologie, comme des conférences ou des collectes de déchets.

Elle déplore qu’en 2021 le secteur de la santé représente 8 % des émissions de CO₂ en France et un engagement encore trop timoré du pharmacien dans la transition écologique, alors que celui-ci dispose « d’une vision globale de la santé que ce soit au niveau de la recherche, de la production, de la distribution et de la délivrance ». Son constat est tout aussi amer concernant la formation autour de la transition écologique délivrée dans les facultés de pharmacies. « C’est très inégal d’un établissement à l’autre, alors que l’importance de cette formation est primordiale pour aboutir à une pharmacie française la plus écologique possible ». D’ailleurs, les étudiants ne s’y trompent pas : « 85 % des étudiants en pharmacie veulent être formés sur ces questions environnementales », selon une étude de l’Anepf.