Emploi : pharmacien, un métier porteur

En 2022, les prévisions de recrutement en pharmacie s’élèvent à 7 576 effectifs. Beaucoup moins que les aides à domicile (84 699) et les infirmiers (46 386), mais plus que les chaudronniers, serruriers… (7 121) et les carrossiers automobiles (5 629).

Du côté des employeurs potentiels, 83 % des pharmaciens estiment éprouver des difficultés pour concrétiser leur projet de recrutement.

Selon le top 10 des métiers porteurs les plus difficiles à recruter, établi par L’Etudiant à partir de l’enquête de Pôle emploi, les pharmaciens occupent la troisième place du podium. Les infirmiers arrivent en 9^e position.

Tous secteurs confondus, l’inadéquation des profils, le manque de motivation, d’expérience et de mobilité sont les principaux faits reprochés aux candidats. Mais, les employeurs reconnaissent aussi qu’une partie des difficultés ne tiennent pas aux candidats mais à eux-mêmes : déficit d’image de leur secteur, moyens financiers qui manquent pour payer mieux les salariés… Nul doute que chacun devra faire des concessions. Aux employeurs de se montrer moins exigeants et de proposer de meilleures conditions salariales et de travail. Aux candidats d’accepter qu’il leur faille acquérir de l’expérience, quitte à revoir leurs prétentions salariales un peu à la baisse pour décrocher leur premier job !