Aides à l’embauche : encore une mesure de faveur !

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Publié le 24 avril 2021
Par Francois Pouzaud
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Un décret du 26 février 2021 a revalorisé, à titre temporaire pour les contrats d’apprentissage conclus au mois de mars 2021, le montant de l’aide unique aux employeurs d’apprentis attribuée pour la première année d’exécution du contrat à 5 000 € pour un apprenti mineur et à 8 000 € pour un apprenti majeur, au lieu de 4 125 € en principe. Cette mesure est étendue par un décret du 31 mars 2021 aux contrats conclus entre le 1er avril et le 31 décembre 2021.

L’aide exceptionnelle est également prolongée pour les contrats en alternance conclus à compter du 1er avril 2021 et jusqu’au 31 décembre 2021 : 5 000 € si l’alternant est mineur, 8 000 € s’il est majeur.

Pour les entreprises de moins de 250 salariés, elle se substitue à l’aide unique au titre de la première année d’exécution du contrat, si le diplôme ou le titre préparé correspond au moins au niveau 5 (bac + 2 : BTS, DUT, etc.) en métropole, au niveau 6 (licence) dans les territoires d’outre-mer. Autrement dit, ces entreprises ne peuvent prétendre à l’aide exceptionnelle que si le contrat d’apprentissage est conclu pour l’obtention d’un diplôme ou d’un titre d’un tel niveau, à défaut l’employeur bénéficie de l’aide unique visée.

Une autre aide prolongée jusqu’au 31 mai 2021 est celle à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans, mais au prix d’un recentrage : seules les rémunérations ne dépassant pas 1,6 Smic (soit 2 488 €) seront désormais éligibles au dispositif, alors que le seuil était fixé à 2 Smic jusqu’au 31 mars 2021. Pour les contrats conclus avant le 1er avril 2021, la rémunération peut atteindre jusqu’à 2 Smic sans que cela ne remette en cause l’éligibilité à l’aide. Les demandes pour en bénéficier doivent être faites à l’Agence de services et de paiement (sylae.asp-public.fr/sylae) dans les quatre mois à compter du début d’exécution du contrat de travail.

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