L’Ordre en alerte sur l’indépendance

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Publié le 29 novembre 2014
Par Matthieu Vandendriessche
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L’indépendance des pharmaciens est-elle menacée ? Suffisamment pour que l’Ordre ait jugé bon de mettre le sujet sur la table lors de sa 27e journée annuelle. Les présidents des sections ordinales en font état : dans l’industrie, la répartition et les laboratoires de biologie, des pressions s’exercent de plus en plus sur les pharmaciens du fait des évolutions de leur métier et des contraintes économiques. Obéir à sa hiérarchie n’empêche pas d’exercer son libre arbitre. Et l’officine ? Elle n’échappe pas au phénomène, d’autant plus marqué dans une entreprise de taille restreinte.

C’est pourquoi Jérôme Parésys-Barbier, président de la section D, propose que les modalités pratiques assurant l’indépendance soient discutées à l’embauche et intègrent même le contrat de travail. « Si titulaires et adjoints n’ont pas la même philosophie de la délivrance au comptoir, il ne faut pas s’engager ensemble », estime-t-il. A la section A, Marcelline Grillon déplore le cas de cet adjoint chronométré au comptoir… Selon elle, assurer l’indépendance de ses salariés, cela commence par ce que l’on décide de référencer à l’officine.

La présidente de l’Ordre, Isabelle Adenot, annonce la prochaine mise à disposition de documents élaborés par son service juridique sur cette question.

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