Bien-être des étudiants : en pharmacie on est quand même content

L’association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) vient de publier les résultats et analyses de son enquête 2019 consacrée au bien-être des étudiants. Un des axes de cette étude s’est intéressé au ressenti général sur le cursus pour les étudiants en pharmacie, en déterminant leur taux de satisfaction quant au parcours choisi.

Premier enseignement : les étudiants en pharmacie ont la vocation. Près de 88 % sont globalement satisfaits de leur choix d’études, même si l’idée d’interrompre leur formation a trotté dans la tête de 58,5 % des étudiants. Avec quelle fréquence ? 46,7 % l’ont rarement ou parfois pensé, tandis que 10 % y ont souvent pensé et qu’un petit 1,7 % y pense en permanence. Les raisons qui les ont amenés à songer à arrêter sont le format des études, l’échec aux examens voire le redoublement, le stress, l’anxiété et le doute quant à leur futur, la pression ou encore le manque de reconnaissance. Pas surpris par ces résultats, Gautier Davrainville-Simonato, président de l’ANEPF, estime que la réduction de ce climat anxiogène des études ne pourra passer que par « une révision sur le fond et la forme de la formation et un meilleur accompagnement de l’étudiant par l’équipe pédagogique de la faculté. »

Tout change quand les étudiants sont bien ancrés dans la filière pharmaceutique, 74,1 % des étudiants se sentent alors prêts à entrer dans la vie active. Là encore, Gautier Davrainville-Simonato insiste sur l’importance pour les encadrants (enseignants, maîtres de stage) « d’être capables, lors de modules d’apprentissage basés sur l’aspect psychologique de la prise en charge de patients, d’apprendre les techniques d’accueil, d’écoute et les bonnes postures à adopter »