En mai, fais ce qu’il…

Réservé aux abonnés
Publié le 1 mai 2021
Par Audrey Chaussalet
Mettre en favori

Il est de coutume le 1er mai de célébrer “la fête du travail”, mais pour les commerces dits “non essentiels”, le muguet 2021 va surtout sentir bon la réouverture. Tous les commerçants espèrent aujourd’hui un rebond de la consommation, comme observé lors des deux premiers confinements. Même si des incertitudes demeurent sur la réalité économique, le pouvoir d’achat des Français et qu’il est encore trop tôt pour imaginer une sortie de crise. En revanche, il est certain que les circonstances liées à la pandémie du Covid-19 ont imposé une rupture et que la rupture favorise l’innovation. Dans le retail, l’innovation est venue des canaux “complémentaires” ou “optionnels”, comme le e-commerce ou le digital, désormais assimilés à des “must have”. La crise a, en effet, montré qu’il n’y aura pas d’avenir pour le commerce, quelle que soit sa taille ou son offre, sans stratégie de développement omnicanal. Le sujet n’est pas juste de créer un site internet, mais bien d’en changer le modèle, afin que les activités online et offline se complètent parfaitement. L’alimentation, comme tous les autres secteurs, y compris la pharmacie, finiront par devenir entièrement numériques. D’autant que, quand les habitudes sont prises, il est difficile d’en changer ! Le drive, la livraison à domicile, le magasin sans caisse, le paiement sans contact… ont explosé avec les récents événements et rien ne laisse présager un retour en arrière. Le commerce se prépare au monde d’après et ces habitudes récemment développées ont engendré de nouveaux besoins, de nouvelles attentes, auxquels la pharmacie va aussi devoir s’adapter. Un fidèle client/ patient, découvrant que son point de vente fétiche ne propose ni livraison, ni drive, n’aura aucun mal à se rendre chez un concurrent qui, lui, propose ces modes d’achat.

Et vous ne pourrez pas dire que vous ne saviez pas.

Publicité