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Vente en ligne, nombre d’adjoints : les pharmaciens se défendent au ministère de la Santé
Syndicats, Ordre des pharmaciens, Académie nationale de pharmacie et étudiants en pharmacie étaient réunis au ministère de la Santé, lundi 17 février en fin de journée, pour défendre les pharmaciens contre l’article 34 du projet de loi « Asap » (pour Accélération simplification de l’action publique) qui vise à assouplir les conditions d’ouverture des pharmacies en ligne et la vente de médicaments sans ordonnance sur internet (voir notre article du 15 février). Du côté des représentants de l’Etat, beaucoup de monde était présent : Mickaël Benzaqui, conseiller du secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé, mais aussi le ministère des Finances, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes et la Direction générale de la santé.
La profession a réaffirmé sa détermination à ce que ce projet de loi ne franchisse pas les trois lignes rouges que sont : le refus des plateformes en ligne, des locaux déportés et d’exclure les activités de parapharmacie dans le calcul du nombre d’adjoints obligatoires dans une officine.
« Nos prises de paroles étaient complémentaires. L’Ordre a présenté les résultats menés auprès des patients qui à 75 % ne veulent pas des plateformes. L’USPO a porté la voix des pharmaciens au travers du résultat de son sondage tandis que la Fédération a porté celle des élus locaux via le communiqué de presse commun que nous avons rédigé avec l’Association des maires de France en faveur de la préservation du maillage de proximité pour les officines », raconte Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Même si la profession a eu le sentiment d’avoir été entendue, « cette séance de négociation n’était pas conclusive », précise Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). « Nous ne sommes pas dans un stratégie de retrait du texte mais d’amendements pour le stabiliser. »
Le marathon continue ce mardi au Palais du Luxembourg avec l’audition de la profession devant la commission spéciale du Sénat.
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