Portrait-robot du consommateur 2019

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Publié le 6 septembre 2019
Par Yolande Gauthier
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Le marché de l’hygiène et de la beauté est en pleine mutation. Les grandes et moyennes surfaces (GMS) et le sélectif perdent des parts de marché, la pharmacie stagne (13,8 % en 2018) tandis que les ventes par internet progressent (12 %). Les tendances font la part belle au bio, au local, au végétal, au « sans conservateur » et au « fait maison ». Comment le circuit pharmaceutique peut-il répondre aux attentes des acheteurs dans ce contexte ? En prenant en compte les nouveaux standards de consommation, a répondu L’Oréal Cosmétique Active lors de sa convention pharmaciens du 27 juin à Paris. Le consommateur 2019 est moins sensible aux promotions et aux prix qu’avant et ses achats en hygiène et beauté ont diminué de 3,2 % en 17 ans. Il diversifie ses lieux d’achat, fréquentant en moyenne 3,3 circuits dans l’année, et est connecté : 67,3 millions de commandes (hors couches) effectuées en ligne en 2018, soit 6 millions de plus qu’en 2017. La défiance envers les marques grandit, entretenue par les applications qu’utilise un cinquième des consommateurs. 63,2 % d’entre eux se disent prêts à payer plus cher pour des produits de qualité avec la transparence sur les ingrédients, leurs promesses étant au cœur des attentes des acheteurs. Point positif, la pharmacie obtient une note de satisfaction de 8,8/10 sur la confiance et le conseil. Et le consommateur y passe 4 minutes pour trouver son produit. C’est tout de même 2 fois plus que dans les autres circuits…

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