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E-commerce et faux médicaments : Alibaba sommé de s’expliquer
La Commission européenne a ouvert, lundi 6 novembre, une enquête visant le site chinois de vente en ligne AliExpress, filiale d’Alibaba, au sujet de la distribution présumée de produits illégaux, notamment de faux médicaments, conformément à la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA) entrée en vigueur en août dernier.
Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, met en garde « contre le nombre croissant de faux médicaments et de produits pharmaceutiques potentiellement mortels vendus en ligne » et rappelle que cette nouvelle réglementation sur les services numériques « ne concerne pas seulement les discours haineux et la désinformation (…), mais vise également à garantir le retrait des produits illégaux ou dangereux vendus dans l’UE via des plateformes de commerce en ligne ». Pour l’heure, AliExpress a jusqu’au 27 novembre pour fournir des informations complémentaires à la Commission européenne, ce qui ne constitue pas pour l’instant une mise en cause. En fonction des réponses qui seront données, la Commission déterminera les prochaines étapes, qui peuvent conduire à de lourdes sanctions financières en cas d’infractions avérées et prolongées à la réglementation. L’objectif étant de lutter contre les contrefaçons pharmaceutiques, dont la majorité est désormais distribuée en ligne et qui, en plus, profite d’une large publicité sur les réseaux sociaux. Les pharmaciens ont par exemple été alertés fin octobre par les autorités sanitaires européennes de la circulation sur le Web de faux stylos injecteurs étiquetés Ozempic et détournés à des fins d’amaigrissement.
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