75 % des officines « dématérialisées » d’ici fin 2012

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Publié le 10 décembre 2011
Par Francois Pouzaud
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Signé le 14 novembre entre l’Assurance maladie et les syndicats professionnels, l’avenant conventionnel signe la disparition des envois sous format papier. Sur une année, les chiffres sont impressionnants : 424 km d’archives stockées pendant 33 mois dans les locaux de l’Assurance maladie, 750 millions d’ordonnances manipulées dont 550 en provenance des officines, des livraisons par camion de 6 tonnes chaque semaine pour la caisse de Paris… Frédéric Van Roekeghem, directeur de la CNAMTS, estime les économies induites pour l’assurance maladie à 400 salariés équivalent temps plein et pour une officine moyenne à 2 h de travail administratif par jour.

Un processus en deux étapes

Près de 900 pharmaciens volontaires étaient engagés à fin novembre dans ce processus de dématérialisation prévu en deux étapes : scannérisation des ordonnances, gravage tous les 15 jours sur CD-ROM et ramassage puis dématérialisation totale avec la télétransmission des images vers un serveur sécurisé. En prévision d’éventuels problèmes au démarrage, les pharmaciens sont tenus de conserver les documents papier pendant 90 jours. Pour la télétransmission des feuilles de soins électroniques en mode dégradé, ils doivent scanner l’ordonnance et le formulaire Cerfa qui, pour la circonstance, changera de couleur.

L’objectif de l’Assurance maladie est de mettre en place progressivement la numérisation dans 75 % des officines d’ici fin 2012 et de la généraliser en 2013. Parallèlement, 150 officines vont tester le dispositif de télétransmission des ordonnances scannées dans trois régions (Côte d’Opale, Charente et Seine-et-Marne).

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