Chez iDklic, la tension monte d’un écran

Un mois après avoir déposé le bilan, le spécialiste de la communication digitale en pharmacie, Pharmaflix, a cédé son portefeuille clients à la société belge iDklic, qui appartient au groupe international Stratacache, le 17 juillet dernier. En France, près de 550 officines sont concernées. Des pharmacies qui ne sont pas passées loin de l’écran noir ! En cause, les dettes accumulées auprès des fournisseurs d’écrans digitaux. Pharmaflix étaient en effet en proie à des difficultés financières massives malgré l’entrée de Reworld Media, premier groupe de presse magazine français en nombre de journaux détenus, dans le capital quelques mois plus tôt (en février).

Il s’avère que l’accord entre Pharmaflix et ses clients pharmaciens était constitué de deux contrats distincts, l’un pour la location du matériel auprès d’une société de leasing et l’autre auprès de Pharmaflix pour la diffusion du contenu, plus ou moins juridiquement liés. Afin d’assurer la continuité des services, le repreneur iDklic a pris contact avec les trois principaux fournisseurs d’écrans vidéos et Stratacache France a assumé le coût financier de ces accords temporaires. Cependant, chaque contrat entre pharmaciens et sociétés de leasing étant conclu à titre personnel, iDklic invite donc les titulaires de ces 550 officines à transmettre leur contrat de leasing à leur service juridique. Enfin, dès octobre, iDklic prévoit de mettre en place un nouveau modèle d’affaires, différent de celui de Pharmaflix, « où le pharmacien reste “maître de sa communication” et de son point de vente », a-t-elle précisé dans un courrier envoyé à ses nouveaux clients.