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Asafo : le vrai du faux
Depuis le 12 juin, le logiciel Asafo (Alerte sécurisée aux fausses ordonnances) a été déployé sur l’ensemble des pharmacies françaises pour lutter contre la fraude. Cette base de données peut-être consultée par le pharmacien en cas de doute sur une prescription. Inversement, les officinaux ont la possibilité d’y déposer des ordonnances soupçonnées d’être falsifiées.
Asafo est relié au portail Amelipro et non au logiciel métier. De fait, son usage peut se révéler contraignant et obliger le pharmacien à plusieurs manipulations. Selon un arrêt de la Cour de cassation, le pharmacien doit mettre en place tous les outils à sa disposition pour détecter une fausse ordonnance. S’il devait ne pas souscrire à cette obligation, l’Assurance maladie pourrait refuser la prise en charge et lui imposer un indu. Grâce à la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) « Bon usage du médicament », le pharmacien touchera 100 € par an s’il s’est connecté, au minimum, une fois par semaine pendant 46 semaines au cours de l’année civile.
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