Industrie pharmaceutique : rien n’entrave la croissance d’EG Labo

Avec un chiffre d’affaires de 205 millions d’euros en 2021, une augmentation de part de marché de 4,53 % depuis 2019 et un portefeuille comportant 820 présentations, EG Labo, filiale du groupe allemand Stada, a traversé les deux années de crise avec une certaine agilité. Et annonce travailler sur plusieurs voies de développement. Le laboratoire a rapidement progressé sur le marché de l’over the counter (OTC) après l’acquisition de marques à forte notoriété en France telles que Bronchokod, Duofilm ou Synthol. Son dernier rachat date d’octobre 2021, avec la marque Mitosyl, détenue jusque-là par le laboratoire Sanofi. Une campagne de communication est d’ailleurs en cours pour relancer la gamme. Elle sera suivie, au deuxième semestre, d’une extension de gamme, avec des références axées sur la naturalité et l’écologie, au-delà du change pour bébé.

La stratégie annoncée est de poursuivre la reprise de marques connues d’OTC avec pour objectif d’innover et de les développer. A l’image de Synthol, pour laquelle EG Labo a proposé en mars dernier Syntholoral (spray, bain de bouche et gel) pour les maux de bouche. Des minipatchs autochauffants Syntholkiné seront également lancés après l’été.

Autre axe de développement : les biosimilaires. Le génériqueur annoncera, mi-juin 2022, la commercialisation d’un biosimilaire d’Humira (adalimumab). Il avait déjà sorti un biosimilaire de Forsteo (tériparatide), Movymia, en 2019.