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A la fin, il n’en restera qu’un
Par Audrey Chaussalet, Anne-Hélène Collin, Yolande Gauthier, Laurent Lefort et Francois Pouzaud
Parce qu’il arrivera tard sur le marché et que l’offre est déjà importante, le laboratoire Sanofi abandonne son vaccin anti-Covid-19 à ARNm développé en partenariat avec l’entreprise de biotechnologie Translate Bio, malgré des résultats intermédiaires revendiqués comme « positifs ». Le laboratoire préfère orienter ses recherches vers des vaccins à ARNm ciblant d’autres pathologies, notamment la grippe. Il mise aussi sur son autre candidat vaccin anti-Covid-19, reposant sur une protéine recombinante et développé en partenariat avec GSK, qui, après un retard au démarrage, reste toujours dans la course pour une place à prendre dans la stratégie de rappel. Depuis juillet dernier, l’Agence européenne des médicaments (EMA) procède à un examen continu (« rolling review ») du vaccin, baptisé Vidprevtyn et, selon le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, son homologation est attendue en décembre pour des premières livraisons en janvier 2022 en Europe.
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