Yves Damblemont DIRECTEUR DE LA BUSINESS UNIT FRANCE CHEZ GIFRER

Réservé aux abonnés
Publié le 1 juin 2016
Par Fabienne Colin
Mettre en favori

Pharmacien Manager La filiale belge du groupe Qualifar dont Gifrer dépend depuis 2000 veut redonner « une place de choix » à cette marque sur le marché français. Quelle est sa place actuelle ?

Yves Damblemont. Gifrer est un laboratoire historique de l’officine, qui a bâti sa réputation sur les produits pour les préparations officinales. Or les pharmaciens préparent de moins en moins à l’officine. Il a fallu réinventer Gifrer. L’an dernier, l’entreprise a réalisé 42 millions d’euros de chiffre d’affaires en France. Elle se situe dans le top 50 des fournisseurs d’OTC sur 780 laboratoires. Notre ambition est de doubler notre CA en 5 ans et d’intégrer le top 30.

P.M. Quels moyens au service de cette ambition ?

Y.D. En termes d’offre, Gifrer veut devenir LE référent sur les produits de santé pour le bébé, l’enfant, la jeune maman et la femme enceinte. C’est un chantier mené depuis deux ans avec nos gammes maternelle et infantile. Nous avons revu leur packaging et implanté dans 5 000 pharmacies notre concept composé d’une vingtaine de références installées dans un espace spécifique. Dans ces officines, les ventes augmentent de 30 à 50 %. Nous allons faire en sorte d’étendre cette distribution – Gifrer travaille déjà avec 11 000 pharmacies en direct – et de compléter cette gamme.

P.M. Quelle communication prévoyez-vous ?

Y.D. Nous allons continuer à investir en télévision sur les nouvelles lingettes à base d’huile d’olive, dont nous avons plus que doublé les prévisions de vente et pour lesquelles sur les quatre premiers mois de l’année nous avons généré autant de chiffre d’affaires que l’an dernier. Cette nouveauté est soutenue depuis le début, notamment en sponsoring de l’émission Les Maternelles. Notre budget publicitaire a augmenté de 15 % en 2016 et notre CA devrait progresser au total de 7 %.

Publicité