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David Abenhaim PRÉSIDENT DU GROUPEMENT DE PHARMACIES PHARMABEST
Pharmacien Manager. Quelle est la taille de votre réseau et vos objectifs de croissance dans les années à venir ?
David Abenhaim. Le groupement Pharmabest compte actuellement 64 pharmacies pour un CA global de 620 millions d’euros. Notre croissance se poursuivra en croissance organique, point de vente par point de vente, auprès de pharmacies qui génèrent un minimum de six millions de CA et qui ont un réel projet de développement. Nous restons fidèles à notre ADN. Rappelons que le CA moyen d’une pharmacie Pharmabest est de 9,6 millions d’euros. Nous misons sur près d’une centaine de pharmacies Pharmabest d’ici à 2020.
P.M. Quel sera le périmètre de votre nouvelle marque propre, Pharma Science, que vous lancez en 2018 ?
D.A. Pharma Science sera axée sur la santé, le bien-être et le naturel… Autant de tendances de consommation qui répondent, aujourd’hui, à une forte demande de nos clients. Si les pharmacies Pharmabest disposent déjà d’un tel rayon, les prix d’achat des marques existantes sur la phytothérapie et les huiles essentielles étaient devenus incontrôlables. C’est une question d’offre et de demande ! Avec notre propre marque, nous gérons mieux cette fluctuation des prix. Pharma Science sera commercialisée à partir de mars 2018 avec une gamme de 71 références de compléments alimentaires et sera complétée en mai prochain par une gamme bio d’huiles essentielles.
P.M. Quel est votre retour d’expérience sur le service de livraison à domicile, que vous avez lancé en juillet dernier à Marseille, en partenariat avec La Poste ?
D.A. Pharmabest@home, l’application conçue en partenariat avec La Poste, est un service supplémentaire que nos pharmaciens peuvent apporter à leurs patients isolés, aux personnes à mobilité réduite ou encore à un actif qui vient de contracter une méchante grippe. Dans la pharmacie Prado-Mermoz à Marseille, dont je suis l’un des titulaires, nous livrons à domicile, en moyenne, une dizaine d’ordonnances/jour. Le coût pour le patient est de 7,50 €. La somme est intégralement reversée à La Poste, si bien que le pharmacien ne touche pas de marge. À partir d’avril, le service sera progressivement étendu aux autres pharmacies du réseau (à Alès, Bordeaux, Monaco, Montpellier, Nantes, Nice et Nîmes) pour être généralisé à l’ensemble du réseau, d’ici à la fin 2018. Un service qui a besoin d’être davantage connu du grand public pour s’étoffer.
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