Avenir de la pharmacie d’officine : ni rose, ni noir

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Avenir de la pharmacie d’officine : ni rose, ni noir

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Publié le 2 septembre 2022
Par Audrey Chaussalet
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85 % des 20 530 officines tricolores sont désormais affiliées à un groupement, selon l’étude « La percée des nouvelles générations d’enseignes de pharmacies – Hubs de services de santé, interprofessionnalité, consolidation : quelles perspectives à l’horizon 2024 ? » du cabinet Xerfi/Precepta. Et si la pandémie du Covid-19 va continuer à booster le revenu des officines jusqu’en 2023-2024, ses effets sur le chiffre d’affaires des officines vont progressivement s’estomper : + 3 % sur le CA en 2022, contre + 1 % en 2023-2024, selon les analystes. Ces derniers estiment également que « les écarts de trajectoire entre les pharmacies en fonction de leur taille et de leur localisation vont devenir un sujet majeur dans les années à venir ». Un mouvement déjà perceptible, selon eux, compte tenu du bel essor actuel des officines de très grande taille et de celles axées sur la naturalité et le bio. « Cette nouvelle génération de concepts totalise plus de 1 400 points de vente (soit le double du parc de 2018). Ils ne représentent que 7 % du réseau officinal, mais pèsent en volume d’affaires plus de 25 % des 38,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires engrangés en 2021 », détaille l’étude. Enfin, toujours selon le cabinet d’études, la transformation de l’officine passera par de nouvelles concentrations d’acteurs. « Avec l’acquisition annoncée d’OCP (à la tête des groupements Pharmactiv, Groupe PHR et Réseau Santé), l’Allemand Phoenix Group (déjà propriétaire de Pharmavie) est sur le point de prendre le leadership incontesté du secteur en France », conclut l’étude.

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