Les grossistes, toujours indispensables
La répartition reste un maillon indispensable du circuit officinal. Une étude de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP), menée par Celtipharm lors du premier trimestre 2011, révèle que plus d’une pharmacie sur deux a besoin de trois livraisons par jour. Les officinaux plébiscitent les grossistes-répartiteurs en particulier pour les livraisons de besoins urgents (92 %) et le respect de la chaîne du froid (99 %).
Mais, s’il constitue aux dires des officinaux le circuit le plus performant, le grossiste représente moins de trois quarts des achats des officines. Principal canal concurrentiel, les ventes directes captent 15 % des achats. Car si la répartition conserve la préférence des pharmaciens, elle n’a plus la mainmise sur l’approvisionnement des médicaments rares et à faible rotation. D’ailleurs, un pharmacien sur deux se dit prêt à les commander en direct en raison de leur disponibilité.
Menacés par les groupements
Ce canal de vente directe est essentiellement motivé par les remises commerciales (pour 70 % des répondants). Sans cette carotte, les pharmaciens ne seraient que 7 % à acheter en direct avec les laboratoires ou leurs dépositaires. Une majorité (70 %) avoue même pouvoir se contenter uniquement du grossiste. Mais, dans les prochaines années, la répartition pourrait bien être prise de vitesse par les plateformes de groupements. Elles sont sollicitées par plus d’un pharmacien sur deux pour des raisons commerciales, mais aussi pour les services et le relationnel (21 %). Et 19 % des officinaux leur resteraient fidèles, même si les remises devaient se réduire.
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