Les difficultés avec la gestion du tiers payant

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Publié le 24 avril 2010
Par Francois Pouzaud
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PASCAL HERBET, Epernay (Marne)

Avec Résopharma, nous avions beaucoup de dossiers impayés et des délais de traitement longs. Nous manquions de temps pour gérer les litiges. Nous avons donc adhéré à Sicorfé. Cette interface entre l’officine et les organismes payeurs nous règle beaucoup plus rapidement, s’occupe des relances et se retourne vers nous quand la facture reste impayée.

YVES TARNAUD, Limoges (Haute-Vienne)

Il faut être vigilant lorsque l’on traite un dossier en dégradé pour un assuré social issu d’un autre département. Neuf fois sur dix, la pharmacie n’est pas réglée et il est difficile de se fier aux attestations. Le risque d’impayés dépend pour beaucoup de notre travail de contrôle.

SOPHIE GAUDIN-BRIVET, Vincennes (Val-de-Marne)

Je n’ai pas trop d’argent « dehors » car mon adjoint est très pointilleux sur le contrôle. Tout en servant, cela lui prend une matinée par semaine. Les attestations papier récemment éditées n’indiquent pas la fin des droits et, à chaque fin de semestre, surviennent des fermetures inopinées et inexpliquées de droits pour certains. D’autres fois, il y a impossibilité de mettre à jour les cartes Vitale à partir de la borne et de contrôler l’ouverture des droits sur le site Ameli.

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Enquête flash

Avez-vous des dossiers de tiers payant facturés que vous n’arrivez pas à vous faire régler ?

Oui (risque estimé à moins de 1 000 € mensuels) 63,7 %

Oui (risque estimé entre 1 000 et 3 000 € mensuels) 19,5 %

Oui (risque estimé à plus de 3 000 € mensuels) 7,9 %

Non 7,5 %

Je ne sais pas 1,4 %

(Sur une base de 292 votants.)