La rentabilité des officines progresse, mais reste inégale

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Publié le 8 octobre 2011
Par Francois Pouzaud
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En 2010, d’après les dernières statistiques de CGA Partenaire réalisées sur un panel de 1 159 officines, le CA des officines n’a progressé que de 1,2 %. Mais le taux de marge se stabilise à 0,3 point (27,7 %). « La hausse de marge provient notamment du fait que les prescripteurs ont recours à des molécules moins chères dont le taux de marge est supérieur », signale Jean-Jacques des Moutis, président de CGA Partenaire.

Cet accroissement du taux de marge a pour conséquence une amélioration de l’EBE, qui progresse de 0,4 point, affichant un taux de 9,2 %. « La progression est de + 0,8 point pour les officines dont le chiffre d’affaires est compris entre 1,550 M€ et 2,060 M€ car les frais de personnel sont particulièrement bien maîtrisés, tandis que l’EBE se rapproche de 10 % pour celles de la tranche de 2,060 M€ et plus », complète Reine Masson Diarra, directrice de CGA Partenaire.

Les variations de l’EBE sont positives quelle que soit la taille de l’officine. Elles sont comprises entre + 3,34 % pour les officines de la tranche de 880 k€ à 1,210 M€ et + 13,56 % pour celles de la tranche supérieure. Cette envolée s’explique par la conjugaison d’une croissance de la marge et d’une baisse des frais de personnel.

Très belle santé pour les officines parisiennes

Les comparaisons des officines de Paris et des communes de province montrent des écarts de rentabilité saisissants. Dans Paris intra-muros, l’EBE se renforce nettement (+ 6,82 %) mais, en taux, il se situe dans une fourchette élargie, allant de 7,5 % à 9,6 % (contre 7,7 % à 9,1 % en 2009).

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Les officines de la région parisienne sont celles qui tirent le mieux leur épingle du jeu, affichant une hausse de l’EBE de 11,75 %, alors que cet indicateur progresse très peu en province (+ 1,92 % en moyenne).