La pharmacie n’est pas en crise

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Publié le 21 avril 2015
Par Francois Pouzaud
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Les moyennes professionnelles du groupement CGP réalisées sur un échantillon de 1407 pharmacies révèlent sans surprise, pour 2014, une baisse de CA en valeur (- 0,31 % en moyenne). Mais ce CA se structure en profondeur, avec une croissance unique du secteur à TVA 20 % de + 4,59 %. Par contre, la stabilité de la marge brute en valeur (+ 0,16 %) rompt avec la tendance des années précédentes, sans inquiéter outre mesure. Car tant que les règles du jeu ne changent pas sur le générique, les prestations de service garantissent en termes de recette un avenir serein. L’an dernier, elles ont augmenté de près de 22 % (+ 11 000 € à 61 000 € en moyenne) et représentent à elles seules 26 % de l’EBE. Il n’y a pas de raison que ce montant s’évapore en 2015 à l’occasion de son transfert dans l’enveloppe des remises désormais plafonnée à 40 %. Avec un EBE en progression de 0,35 point en pourcentage (13,70 % du CA HT) et en valeur (+ 2,27 %, soit 5 150 € pour l’officine moyenne), la baisse de rentabilité, leitmotiv des discours syndicaux, est loin d’être confirmée par CGP.

« La pharmacie a une rentabilité globalement satisfaisante et enviée », indique Olivier Desplats, président de CGP.

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