De bons résultats à mi-parcours

Le médicament générique se porte bien. D’après les derniers chiffres du Gemme (Générique, même médicament), les ventes ont progressé (en volume) de 30 % entre janvier et mai 2013, en comparaison à la même période en 2012. De même, dans la période allant de juillet 2012 à mai 2013, la croissance du médicament générique a été de 22 %.

Ces bons résultats doivent être nuancés car les comparaisons se rapportent à une période où le marché était en net repli. De ce fait, la croissance doit logiquement chuter au second semestre 2013 par rapport à la même période de 2012. L’association des professionnels des médicaments génériques estime, en effet, que la progression des ventes ne sera que de 4 % – en chiffre d’affaires – en moyenne jusqu’à décembre. Sur la base de cette projection, le Gemme table sur une évolution de + 12 à 15 % sur l’année 2013. Conclusion : le marché sera donc aussi dynamique qu’en 2012 (+ 14,6 % l’an dernier en valeur).

Les officines jouent le jeu de la substitution

Les pharmaciens ne lèvent donc pas le pied. A fin mai, le taux de substitution était de 82,4 %, soit une progression de plus de 11 % depuis le début de la convention pharmaceutique. La pénétration des génériques est homogène sur le territoire national : 94 départements affichent à ce jour un taux de substitution supérieur à 80 %.

Les molécules ciblées par la « rémunération sur objectif de santé publique » (ROSP) bénéficient d’un régime de faveur : elles ont vu leur taux de substitution augmenter de plus de 20 %, alors que celui des autres molécules du Répertoire n’a augmenté que de 11 % depuis le début de la convention. A noter : l’atorvastatine, poids lourd du marché, est la molécule dont le taux de substitution a connu la plus forte progression (+ 84,5 %).